Fast food

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jeudi 25 mars 2010

L'hygiène : c'est tout ce que j'aime !

Qu’y a-t-il vraiment dans nos plateaux? On devrait pouvoir répondre « de bonnes frites, du pain frais et de la viande de qualité » mais n’y a-t-il QUE cela? On suppose volontiers que beaucoup de choses peuvent se passer entre la pomme de terre et la frite ou encore entre la vache et le steak du big mac, ainsi les règles d’hygiène sont-elles toujours scrupuleusement respectées?

En théorie


  Les fastfoods, on y va sans se poser de questions, c’est rapide, c’est bon et pas cher. On aime les hamburgers faits de pain frais, la viande du kébab découpée sous nos yeux (ce qui est censé nous inspirer confiance) ou encore le poulet d’origine « contrôlée » de chez KFC.

Mais en réalité...

  On aime tellement qu’on a confiance en la propreté du lieu, la question ne se pose même pas puisqu'on sait que des organismes tels que la DRAAF (direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt), la DGCCRF (direction générale de la concurrence, la consommation et de la répression des fraudes) et la DDSV (direction des services vétérinaires) y veillent.


  On sait très bien que les services vétérinaires ne laisseraient pas un restaurant insalubre ouvert puisqu’il y a une première inspection où ce qui ne va pas est gentiment mentionné au responsable de l’établissement qui a tout intérêt à y remédier puisque, s’en suit une deuxième visite surprise où la récidive entraine la fermeture de l’établissement.


  Dans l’idéal, les services vétérinaires devraient toujours trouver des cuisines impeccables et surtout dans les chaines telles que Mcdo, KFC, Quick ou les kébabs qui sont censés désinfecter leurs ustensiles, javelliser leurs sols et jeter les aliments approchant la date de péremption de manière naturelle.


  Les employés quant à eux, devraient avoir une hygiène irréprochable et respecter les codes vestimentaires de rigueur avec l‘usage de nourriture, soit : mains propres, tabliers, chaussures spéciales, protection capillaire etc…

  C’est en observant plus attentivement les faits que l’image de ces fastfoods s’effrite.
  En effet, on observe de plus en plus d’accusations venant directement de salariés, bien que des questions comme celle du respect des règles d’hygiène ou la conservation des aliments dans les fastfoods demeurent des sujets tabous.


  Cependant certains salariés osent parler des conditions dans lesquelles sont crées nos repas comme par exemple à Nîmes où trois des salariés du McDonald’s accusent le fast food de manquer régulièrement aux règles d’hygiène et de sécurité alimentaire. Elles dénoncent leurs supérieurs qui leur imposent régulièrement de falsifier les dates limites de consommation de certains produits parfois jusqu’à dix jours!


  Plus inquiétant, certains kébabs ont été contraints de fermer leurs portes après une enquête de la DGCCRF dont les analyses ont révélés des traces d’urines et de matières fécales dans les aliments ainsi que de la viande avariée et des staphylocoques (faits rapportés dans le parisien et 20 minutes).


  De plus, au début des années 2000, bien des kébabs et fast food ont vu leur chiffre d’affaire nettement diminué à cause de « légendes urbaines » salissant leur réputation, effectivement on parlait à l’époque des « cracheurs » dans les hamburgers, des employés qui crachaient dans les hamburgers pour se venger sur les clients de leurs conditions de travail… Ou pire encore, dans les kébabs, les sauces blanches d’origine douteuses…


  On comprend donc mieux pourquoi, grâce à ces exemples, l’inquiétude de certaines personnes vis-à-vis de ces chaines de restauration rapide.


  Image encore entachée après le questionnement d’une des salariés d’un restaurant McDonald’s qui confesse avoir déjà perdu un de ses faux ongles dans le bac des frites, elle ajoute que le restaurant est d’une « propreté irréprochable à l’ouverture mais il ne vaut mieux pas regarder le soir venu » merci du conseil.


  En somme, on sait très bien que le marché de l’alimentation est très contrôlé mais face au nombre extrêmement élevé des fastfoods et kébab en France, il est possible de comprendre que TOUS les restaurants ne peuvent pas être régulièrement contrôlé, il y a des oublis, d’autres passent entre les mailles du filet…


  Pourtant, devons nous faire de ces exemples une généralité? Ou plutôt croire que l’homme a encore des acquis de conscience qui lui permettent de ne pas laisser son restaurant sombrer dans l’insalubrité pour se venger d’une mauvaise condition sociale?




Caroline Delepierre

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